Adaptation en bande dessinée d’un des grands classiques de la romancière Yaël Hassan, Momo – Petit prince des Bleuets raconte l’ouverture au monde et à la culture d’un jeune garçon des cités, un certain Mohamed Beldaraoui, Momo pour les intimes. À la cité des Bleuets, les vacances d’été sont généralement longues, monotones et ne proposent que bien peu de divertissement… Et bien entendu, pas de bleuets, tout comme il est difficile de se laisser porter par la poésie à la cité Prévert et la vie d’artiste à la cité Pablo Picasso… Heureusement, la directrice de l’école de Momo a remarqué sa curiosité comme son intelligence et vient lui donner une liste de livres à lire pendant l’été. Ni une ni deux, il part avec sa sœur s’inscrire à la bibliothèque et découvre un moyen de s’échapper de son quotidien, de rêver et de voyager sans se ruiner, ce que ne pourrait de toute manière pas se permettre sa famille !
Cette histoire a beau avoir 25 ans, elle semble toujours aussi actuelle aujourd’hui. Imaginée par Yaël Hassan à la suite de sa rencontre avec un petit garçon attiré par les livres du même nom, cette histoire c’est celle que l’autrice a écrite pour lui, mais c’est également un récit plus universel, de passion, d’émancipation, d’amitié, du pouvoir de la lecture et de la soif de découverte. Sous le trait rond et tendre de Marc Lizano, les lectures de Momo lui font un grand bien, mais lui permettent aussi de sympathiser avec Monsieur Édouard, un instituteur à la retraite avec qui il échangera sur ses trouvailles littéraires et voyagera même jusqu’à Paris ! Terminé par un mini dossier sur ce garçon et la création de cette bande dessinée, cet ouvrage jeunesse qui invite au partage est d’une bienveillance communicative. Ne tombant jamais dans les clichés sur les cités et ceux qui y habitent, il est comme une parenthèse dorée dans un quotidien souvent morne, une lueur d’espoir pour tout un chacun. Et si cette belle histoire ne s’arrêtait pas là ? À l’occasion de la publication de cette adaptation, Yaël Hassan cherche à retrouver ce petit Mohamed qu’elle a croisé sur sa route dans une médiathèque de l’Île-de-France alors qu’il avait une dizaine d’années. Il aurait aujourd’hui environ 37 ans… Peut-être est-ce vous ? Peut-être le connaissez-vous ? Remi I. http://www.bodoi.info/momo-petit-prince-des-bleuets/
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Baz-Art • MOMO PETIT PRINCE DES BLEUETS, un phénomène de la littérature jeunesse désormais en BD15/7/2023 Momo, Petit Prince des Bleuets, de Yaël HASSAN & Marc LIZANO. NATHAN BANDE DESSINÉE 1er juin 2023 !
Un histoire tendre et grave sur l'amitié, la lecture, la cité, mais aussi sur la vieillesse, la maladie et la mort. Pour Momo, l’été s’annonce interminable dans la triste cité des Bleuets. Du jour où il s’inscrit à la bibliothèque, le cours de ses vacances change. Assis sur son banc, il dévore Vendredi ou la vie sauvage, Mon ami Frédéric, Le Petit Prince, au point d’en oublier de manger. Et c’est ainsi qu’il fait la connaissance de Monsieur Edouard, un extravagant instituteur à la retraite, qui le sacre « Petit Prince des Bleuets ». De leurs discussions autour des livres va naître une forte amitié. Mais Momo apprend que le vieil homme est atteint de la maladie d’Alzheimer et que ses jours sont comptés. Momo soutient son ami jusqu’au bout et se fait une promesse : plus tard, il sera écrivain, et même, écrivain français ! Momo, Petit Prince des Bleuets, est une histoire tendre et grave sur la lecture et le pouvoir des mots, la puissance de l'amitié, mais aussi la vieillesse, la maladie et la mort. La bande dessinée est adaptée du roman jeunesse éponyme multi-primé, écrit en 1998 par Yaël Hassan - autrice de renom et bardée de distinctions elle aussi - et qui a déjà conquis le coeur de plus de 350 000 enfants et leurs parents. Marc Lizano, signe une adaptation scénaristique toute en finesse, libre (il ajoute des scènes inédites) et fidèle à la fois. Son graphisme lumineux et poétique, correspond à merveille au Momo de Yaël. Momo, Petit Prince des Bleuets est la deuxième collaboration entre les auteurs, après la très remarquée et remarquable adaptation de Mon Grand-Père tombé du Ciel. Une BD touchante pour les enfants dès 8 ans ! Les enfants en parlent :
A noter que l'histoire ressort aussi en même temps en version intégrale et en lecture facilitée L’exposition-vente des « auteurs solidaires », au profit de RESF est encore en place pour ce week-end à Amiens.
La deuxième exposition solidaire orchestrée par l’auteur Marc Lizano et Guy de La Motte Saint-Pierre (ancien président d’On a marché sur la bulle) au profit de RESF a connu un vrai succès, dès le premier week-end, avec plus de 15 500 euros et une trentaine d’œuvres déjà vendues. Une vingtaine d’œuvres, cédées gracieusement par une trentaine d’auteurs, sont encore disponibles à la vente ce week-end… dont le dessin live fait par Charlie Adlard début juin, lui aussi offert par le dessinateur de Walking Dead pour aider les réfugiés arrivant dans la Somme ! Par Daniel Muraz. par Benjamin Roure, le 23 décembre 2019
L’amitié est une valeur largement abordée dans la bande dessinée jeunesse. La preuve avec quatre albums fort différents et qui échappent à tout sentiment de niaiserie : du souvenir émouvant de jeunesse au thriller quasi horrifique, en passant par l’humour et la grande aventure. […] Inspirée par l’histoire vraie d’enfants qui se sont enfuis d’un bagne à Belle-Île-en-Mer en 1934, et qui avait conduit Jacques Prévert à écrire le poème « La Chasse à l’enfant », cette trilogie met en scène des marmots, jugés trop turbulents ou trop atypiques, envoyés dans une terrible pension censée leur faire retrouver le droit chemin. Une véritable prison, en réalité, où ils sont brimés, torturés, assassinés. Encore plus sombre et terrifiant que les précédents, ce troisième et dernier volume est centré sur la fuite d’Émile et de ses amis à travers les bois : ensemble, ils trouveront les ressources pour se jouer de leurs tortionnaires au faciès d’animaux. C’est là une brillante idée des auteurs : dessiner en renard, blaireau ou hibou les adultes qui maltraitent les enfants, et qui perdent le peu d’humanité qui leur reste quand ils se muent en prédateurs. Avec ses petites pages, son nombre de cases réduit, et son texte sobre, La Pension Moreau paraît accessible aux plus jeunes : mais le récit est si sombre et violent qu’un accompagnement sera nécessaire pour bien appréhender le projet, original et engagé. TT Trois tomes disponibles. Par Benoît Broyart et Marc Lizano. Éditions de la Gouttière, 48 p., 14 €. À partir de 10 ans. […] https://www.telerama.fr/enfants/bd-pour-enfants-que-ferait-on-sans-ses-amis,n6572773.php Biblio (jeunesse) : Le pirate qui avait le mal de mer.Par dessus bord mille sabords !...
Pour être un vrai héros, faut être au "top nivô", mais Malo, lui est du genre zéro, pas de bol pour ce fils de pirate qui ne supporte pas "l'ô de mer", dès que le vent se lève il attrape le mal de mer au grand désespoir de son papa un terrible pirate !... Comment faire pour éviter d'être malade et de pouvoir lui aussi faire carrière ? vous le saurez en offrant ce chouette petit bouquin à vos petits enfants à partir de 6 ans... Le duo d'auteurs composé de Claude Bathany à l'écriture douce et non dénuée d'humour et de Marc Lizano aux mignonnes illustrations s'amusent ici à chambouler les codes habituels du héros sans peur et sans défaut...C'est drôle et tendre à la fois et pas moralisateur pour un sou... A partager en famille à l'heure du gros dodo par Mamy et Papy ou à lire en douce, sous la couette avec une lampe tempête de poche... Un p'tit pirate qui trouvera sa place dans la bibliothèque du bord...Tonnerre de Brest !... « Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Qu’est-ce que c’est que ces hurlements ? », le premier tome de La Pension Moreau s’ouvre sur ces mots tirés de La Chasse à l’enfant, poème de protestation écrit par Jacques Prévert lorsqu’en 1934, les habitants de Belle-Île-en-Mer effectuent une battue pour ramener les enfants évadés de la colonie pénitentiaire.
C’est ce bagne qui a inspiré au scénariste Benoît Broyart l’histoire d’Émile Lefort, un jeune garçon réfugié dans son mutisme qui passe son temps à dessiner. Ses parents ont décidé de le confier définitivement au Professeur Turoc, le hibou directeur de la Pension Moreau, qui moyennant cinq lingots d’or, entend bien « le replacer dans le droit chemin ». Entre corvées, brimades et châtiments, le quotidien du pauvre Émile tourne vite au cauchemar. À la Pension Moreau (clin d’œil à L’Île du Dr Moreau, le roman de H.G. Wells), seuls les enfants ont un visage humain. Les adultes sont des animaux dont l’allure bestiale est renforcée par les plans serrés, et les grosses têtes caractéristiques de Marc Lizano. Le dessinateur a su créer une atmosphère très sombre autour d’Émile et ses compagnons d’infortune : Paul, Victor et sa sœur Jeanne. Dans le décor austère du pensionnat, une amitié fragile se tisse entre les quatre enfants auxquels, de jour comme de nuit, l’histoire ne laisse aucun répit. Même s’il met en scène un univers spécifique où chacun réagit à sa manière, on mesure à travers cet album combien la place de l’enfant dans la société a pu évoluer depuis les années 1930. Il faudra attendre la suite de la trilogie conseillée à partir de huit ans, pour savoir de quelle façon nos héros sauront se défendre face à « la meute des honnêtes gens ». Stories of Resistance and EscapePar Elisabeth Wein. Le 04 avril 2014. My Jewish great-grandparents made the fortunate decision to leave Europe in the first decade of the 20th century, so my closest personal connection to the Holocaust was through my high school French teacher, Annette Berman. Annette was a 15-year-old Jewish schoolgirl living in Paris when World War II began. As restrictions and fear mounted during the German occupation, she and her family hid for weeks in her best friend’s apartment; then, using borrowed identity cards, they traveled to a remote village where Annette spent the next two years disguised as a Roman Catholic, delivering messages and explosives for the French Resistance on her bicycle. Reading the heart-stopping journeys of the child survivors in “Hidden,” “Hidden Like Anne Frank” and “The Whispering Town” drove home to me that Annette’s incredible story is far from unique.
The fictional account of the French child Dounia Cohen in “Hidden” is the most achingly familiar. “Hidden,” written by Loïc Dauvillier, is a graphic novel, and the vibrant and respected tradition of that genre in France is well represented here by the illustrator Marc Lizano’s exquisite attention to period detail and the subtle, complementary shading of the colorist Greg Salsedo. Dounia, who is about 6, finds herself suddenly shunned by teachers and classmates the first time she wears to school the obligatory yellow star identifying her as Jewish. After the police take her parents away in a… |
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