LA PENSION MOREAU
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1/3 LES ENFANTS TERRIBLES
Scénario de Benoît Broyart. Dessins de Marc Lizano. Couleurs de Mathilda & Marc Lizano. Éditions La Gouttière II-2017. Format 195x273 mm. 48 p. quadri. Couv cartonnée soft touch & dorures. ISBN 979-10-92111-08-8 Prix : 14,00€ Années 1930. Émile est un jeune garçon souvent perdu dans son monde intérieur. Il adore dessiner, griffonner, croquer, au grand dam de ses parents. Désespérés, ces derniers décident de l’envoyer à la Pension Moreau, un lieu de vie accueillant des enfants "difficiles". Pour être accepté dans cette pension, il suffit simplement d’avoir le porte-monnaie bien garni... Émile fait la connaissance de Paul, Jeanne et Victor, des pensionnaires qui ont déjà subi le joug des différents professeurs. Peu à peu, la pension prend des allures de pénitencier et révèle sa vraie nature à Émile. L’entraide est de mise entre les camarades afin de supporter les humiliations et les mauvais traitements, mais pendant combien de temps vont-ils accepter ce régime ? Qu’ont-ils fait pour mériter cela ? Le récit du scénariste, Benoît Broyart, a été inspiré par un poème de 1934 devenu chanson et écrit par Jacques Prévert, La Chasse à l’enfant. Tirée d’un fait réel survenu dans un orphelinat de Belle-Île-en-Mer, cette chanson montrait comment la place et la valeur des enfants pouvaient encore être remises en cause dans le monde des adultes. Dans ce tome, le scénariste entretient la tension, l’ambivalence et le mystère autour du lieu, des professseurs et des élèves. On sent rôder comme une menace, amplifiée par l’aspect animal des visages des professeurs. La bête n’est jamais loin. Marc Lizano, l’auteur multi-récompensé de L’Enfant cachée, donne ici le meilleur de lui-même, renforçant à chaque instant l’étrangeté des situations, l’équivoque d’une phrase, d’un mouvement grâce à son dessin stylisé et esthétique. Le premier tome de cette nouvelle trilogie jeunesse fera frissonner les plus jeunes comme les plus grands. |
2/3 LA PEUR AU VENTRE
Scénario de Benoît Broyart. Dessins de Marc Lizano. Couleurs de Nolwen & Marc Lizano. Éditions La Gouttière II-2018. Format 195x273 mm. 48 p. quadri. Couv cartonnée soft touch & dorures. ISBN 979-10-92111-69-9 Prix : 14,00€ Années 1930. Émile, un jeune garçon très silencieux et qui adore dessiner, vit à la Pension Moreau, un lieu de vie mystérieux, qui accueille des enfants "difficiles". Heureusement, l’entraide et la solidarité permettent aux enfants de supporter les punitions et les privations. Mais, lorsque Paul revient après deux mois de cachot, plus rien n’est comme avant... Révolté, il compte sur Émile, Jeanne et Victor, ses camarades, pour organiser la résistance ! Émile, quant à lui, réussit régulièrement à s’évader dans la forêt aux alentours pour griffonner et créer en paix. Lors de l’une de ses escapades nocturnes, il est témoin d’une scène très inquiétante... Après un premier tome salué par la presse spécialisée, La peur au ventre révèle peu à peu les secrets de plus en plus mystérieux qui entourent la Pension Moreau. La représentation graphique des professeurs et encadrants de la Pension, sous forme d’animaux, prend tout son sens dans ce second tome... Le scénario de Benoît Broyart, aux accents de polar, provoque émotion et empathie chez le lecteur, qu’il soit enfant ou adulte. Le dessin de Marc Lizano traduit, via des cadrages variés et des ambiances nocturnes, un tome très prenant. Cette série, inspirée de La Chasse à l’enfant, un poème de 1934 écrit par Jacques Prévert suite à un fait réel survenu dans un orphelinat, offre un témoignage, fictionnel certes, mais historique, sur la place et la valeur des enfants à une certaine époque. |
3/3 LA CHASSE À L'ENFANT
Scénario de Benoît Broyart. Dessins de Marc Lizano. Couleurs de XX & Marc Lizano. Éditions La Gouttière II-2019. Format 195x273 mm. 48 p. quadri. Couv cartonnée soft touch & dorures. ISBN 979-10-92111-XX-X Prix : 14,00€ |
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LES PERSONNAGES
COUVERTURE
LA CHASSE À L'ENFANT
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Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Au-dessus de l’île on voit des oiseaux
Tout autour de l’île il y a de l’eau
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu’est-ce que c’est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voyou ! Chenapan !
C’est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l’enfant
Il avait dit j’en ai assez de la maison de redressement
Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents
Et puis ils l’avaient laissé étendu sur le ciment
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Maintenant il s’est sauvé
Et comme une bête traquée
Il galope dans la nuit
Et tous galopent après lui
Les gendarmes les touristes les rentiers les artistes
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C’est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l’enfant
Pourchasser l’enfant, pas besoin de permis
Tous le braves gens s’y sont mis
Qu’est-ce qui nage dans la nuit
Quels sont ces éclairs ces bruits
C’est un enfant qui s’enfuit
On tire sur lui à coups de fusil
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Tous ces messieurs sur le rivage
Sont bredouilles et verts de rage
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent !
Au-dessus de l’île on voit des oiseaux
Tout autour de l’île il y a de l’eau.
Jacques Prévert 1934.
Au-dessus de l’île on voit des oiseaux
Tout autour de l’île il y a de l’eau
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu’est-ce que c’est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voyou ! Chenapan !
C’est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l’enfant
Il avait dit j’en ai assez de la maison de redressement
Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents
Et puis ils l’avaient laissé étendu sur le ciment
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Maintenant il s’est sauvé
Et comme une bête traquée
Il galope dans la nuit
Et tous galopent après lui
Les gendarmes les touristes les rentiers les artistes
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
C’est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l’enfant
Pourchasser l’enfant, pas besoin de permis
Tous le braves gens s’y sont mis
Qu’est-ce qui nage dans la nuit
Quels sont ces éclairs ces bruits
C’est un enfant qui s’enfuit
On tire sur lui à coups de fusil
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Tous ces messieurs sur le rivage
Sont bredouilles et verts de rage
Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Rejoindras-tu le continent rejoindras-tu le continent !
Au-dessus de l’île on voit des oiseaux
Tout autour de l’île il y a de l’eau.
Jacques Prévert 1934.
