Avant d'aller au Salon ce week-end, je reviens pour une rencontre avec une classe de CE1 de l'école publique de Bédée. J'étais à l'école St-Michel l'an dernier. Sur le trajet, à un arrêt juste avant Monfort-sur-Meu, il y a une très belle laiterie Bridel mais ce n'est pas ce qui m'occupe aujourd'hui. Annie, la bibliothécaire de Bédée passe me chercher à la gare et nous filons rejoindre les élèves pour une rencontre où je répond tout d'abord à leurs questions autour de mes bd. Il y a au mur des repros des couvertures de l'enfant cachée et de la petite famille qu'il me tarde de revoir à nouveau en librairie. Une petite pose entre deux présentations de planches, un petit goûter et nous faisons un (petit) atelier de bd. Souvent, quand il y a peu de temps, je propose d'imaginer des personnages, on dessine d'abord un humain avec une grosse tête et des codes de représentations simples, un animal et puis, choisissant eux même deux personnages, on commence une page sur le modèle du dessin-valise, variante du jeu du mot-valise. Un personnage arrive de la gauche, percute un second qui arrive de la droite, Boum, et on mélange le tout pour voir ce que cela donne. Comme j'ai emmené avec moi les ex-libris fait pour le salon d'Amiens, je fais une petite distribution pour laisser un petit souvenir et il va être être temps de filer de nouveau à la gare. Non sans se donner rendez-vous pour le dimanche où je serai avec Joël Legars, sur le stand Gargantua, à coté d'une exposition des pages de l'île aux trente cercueils.
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C'est officiel, je suis invité cette année à Fougères, les 18/19/20/21 novembre au salon du livre jeunesse. C'est le genre de nouvelle qui me procure pas mal de plaisir parce, Fougères, c'est le salon où, en 1986 (oui, pas de faute de frappe) j'ai participé à mon premier concours de bande dessinée avec deux pages au lavis (pages que je n'ai jamais revues depuis mais où, si je me rappelle bien, il y avait une histoire d'un homme qui sortait de prison et était rejeté, quasiment plus "emprisonné" à l'extérieur que durant sa captivité) pour lesquelles j'avais eu le premier prix ex-œquo. Du coup, pour le petit livret du salon, j'ai envoyé de moi une photo en toute simplicité, détendu, très naturel, c'est tout moi ça : ) Un petite escapade de deux jours, dans le Nord, dans la ville où l'on trouve un salon de coiffure Rimbaud, de la terrine Rimbaud, des chaussettes Rimbaud et puis, aussi, une belle et flambant neuve médiathèque Voyelles… Me voilà donc à Charleville Mézières… Bon, je me moque, avec toutes ces allusions à la poésie, surtout quand on sait à quel point Le jeune Arthur avait pris la ville et ses bourgeois en grippe. Après tout, faire du paté et des muletas sur son dos, ça doit être une manière de lui rendre la monnaie de sa pièce, au petit Rimbaud, à moins que ce ne soit simplement une pathétique récupération mercantile. Ceci dit, inutile de dire ma fierté, avec l'exposition et les rencontres, à inaugurer la vie de cette belle médiathèque. Baptisée et sous l'égide de Rimbaud, c'est quelque chose qui me touche pas mal. Quasiment en ré-retraite à Erquy, Joël Legars nous invite pour une exposition collective, à la Galerie d'Art Municipale d'Erquy où on donc été accrochés des originaux de Joël Legars, François Ravard, Yannick Thomé, Nicoby, Marc Lizano et Philippe Gillot. Les cadres ont été décrochés, et l'expo s'est donc visiblement bien passée, tout ça grace à Joël qui s'est demené comme un beau diable. La preuve en images… |
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