Je ne sais plus par quel hasard je suis tombé sur cette image.

J'ai toujours un petit air abusé quand je vois des dessinateurs aligner des filles à oualpé.

Mais là, il se trouve que j'aime son trait que je trouve bienveillant et aussi l'idée d'associer le le livre à la sensualité ou à la sexualité, fusse t-elle solitaire.

De Dilraj Mann, je ne connais pas grand-chose et son dessin m'évoque pas mal de type de dessin de l'indé US mais aussi un peu Crumb pour les cuisses bien charpentées.

Ceci dit, je ne sais pas si c'est un pseudo, ni même si cet auteur est un homme ou une femme.

En gros, je ne sais pas grand chose mais ce n'est pas une raison pour ne pas partager ce trait et ces dessins…

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Mais quel gros plaisir d'avoir visité cette exposition au Couvent des Capucins aujourd'hui !
La Fondation Hélène et Édouard Leclerc avait proposé une exposition Miro que je n'avais pas pu aller voir et va en proposer une autour de Gaston Chaissac, je crois, à l'été 2015.
Leclerc est connu pour être un collectionneur averti et passionné de bande dessinée. Là, ce n'est pas sa collection puisqu'il y a une quarantaine de prêteurs sur cette exposition des années 75/97, la bande dessinée fait sa révolution, où l'on découvre l'émergence et la fin des revues emblématiques qu'on été Métal Hurlant et (Á suivre).
De cette exposition collective, deux choses me touchent particulièrement. C'est la variété et la richesse des originaux présentés. des auteurs majeurs, rares et des pièces qui ne sentent le fond de tiroir. Il n'y a là quasiment que des planches majeures des auteurs exposés.
Et, quand on est dessinateur, c'est le truc le plus touchant en ce qui me concerne, c'est de pouvoir approcher les planches au plus près du grain de papier, de pouvoir effleurer les traits, à la plumes ou à l'encre.
Moi, voir l'énergie d'Uderzo de si près, retrouver la vivacité de Franquin, celle de Rochette ou la démesure de Gillon. Ça, ça me fait largement la journée.
C'est vraiment à ça que je sais à quel point j'aime le dessin.
C'est quelque chose qui m'émeut réellement.
Et j'ai l'impression que ce n'est pas près de s'arrêter.

Présidé cette année par Benoît Broyart, le Comité Émergence de Lire & Lecture en Bretagne s'est de nouveau réuni, après la visite à la Fondation Leclerc, dans les locaux de la Médiathèque Per Jakez Hélias.
C'est très rassurant, à un moment de questionnement intensif sur l'avenir du livre, de voir des personnes, tout du long de la "chaîne du livre", s'impliquer, s'investir et travailler à voir émerger des ouvrages, à les faire circuler et à les faire vivre. 
Après la réunion, une petite galette des rois (bio) qui vient du village de Benoît, un petit au-revoir et zou, on reprend les voitures pour rentrer à la maison. Et je suis toujours aussi heureux de pouvoir passer des moments avec l'équipe de cette structure qui défend les livres dans notre région… 

Au salon Bassillac, Emmanuel Guibert étant l'invité d'honneur cette année, j'ai pris soin de venir avec la très belle édition intégrale en grand format de La guerre d'Alan. Au soleil, une petit table de camping en plastique blanc et le décors est posé. Reste à Emmanuel à sortir ses pipettes d'encre, du papier buvard pour que la magie opère…

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