Entre deux journées à Saint-Brieuc, juste avant de finir la résidence là-bas, je fais un saut à Annemasse pour le 19ème salon du Livre Jeunesse où je suis invité, sélectionné pour le prix BD avec L'enfant cachée (On a finalement eu le premier prix : ) et où l'exposition de l'AJPN a pris ses quartiers. Je me suis demandé, un temps s'il était approprié de tenter une sorte de blague avec le rouge et le noir, rapport à la chanteuse mais, en fait, je crois qu'elle n'est pas de la région. Comme le voyage est un chouilla long de Rennes, j'ai pris soin de prendre un peu de lecture et puis, arrivé sur place, direction le collège Michel Servet pour rencontrer les élèves de Marie-Christine Coigny, la documentaliste. Avant d'aller se faire tous ensemble un petit restau, un petit passage à l'hôtel pour poser mon sac et me rafraîchir mais, surtout, la présentation de chacun des auteurs invités au travers une sorte de petite forme jouée par les bibliothécaires. Il fallait deviner, pour le public, de qui il s'agissait, puis tirer une question dans un chapeau, la poser. La bonne idée était de nous laisser juste 2 mns, ce qui évite qu'on se perde dans des réponses pas très passionnante ou une impro malheureuse. Céline, je crois me rappeler que c'était Céline son prénom, a joué un petit dialogue où Dounia (la petite fille de l'enfant cachée) parle de son étoile de shériff. C'est vraiment très bizarre d'entendre jouer un moment où une variation d'un passage d'une bande dessinée qu'on a dessiné. Et je me suis fait cueillir. C'est le genre de truc qui me fait monter les larmes. Heureusement, c'était suffisamment bon enfant pour qu'on passe vite à autre chose… Anne Crausaz • Géraldine Alibeu • Sylvie Neeman • PEF • Benoît Morel • Yves Grevet • Séverine Vidal • Yaël Hassan • Fred Paronuzzi • Yann Fastier • Gilbert Legrand • Parmi les expositions présentées, je retrouve avec plaisir ma petite Dounia dans l'exposition de L'AJPN. Je ne le dirai jamais assez mais elle rudement bien pensée. Je découvre par ailleurs le travail d'illustration sur tissu/couture de Géraldine Alibeu qui me plaît beaucoup, me faisant un peu penser aux dessins de Wauters, et puis, je retrouve aussi le travail de Gilbert Legrand que j'avais découvert à Villeurbanne. Et voir son travail en vrai, ça me plaît grandement plus que dans le livre. J'adore ce genre d'esprit… La liste des livres du Prix BD, elle est belle comme tout. En tout cas, L'enfant cachée était en lice pour la catégorie BD 3ème/2nde et nous avons eu le premier prix. Et ouais, j'ai bombé le torse et j'étais rudement heureux : ) Lætitia (il me semble que c'est bien son prénom…), la librairie me vante un temps les pâtisseries de Lessage, à Annemasse. Il faudra que je reviennent avec les macarons au caramel au beurre salé de Bouvier pour qu'on les compare…) Comme moi, on m'appâte pas trop avec du vinaigre, je demande à voir, cette histoire de tartelette à la fraise avec du basilic. Ça a l'air rudement bon, tel que ça m'a été présenté par une lectrice. Je demande donc à voir et une des bénévoles de l'asso traverse la ville pour m'en ramener une mais la saison n'est pas à la fraise, avec ce printemps tardif. Du coup, je me console avec une magnifique tarte/macaron à la framboise qui a fait ma joie. C'est typiquement ce genre de petit détail qui fait qu'un salon est réussi, je trouve. Nous n'étions plus si nombreux pour le repas final du samedi mais je dois dire que j'étais en bonne compagnie et je me dois de finir par quelques remerciements. Tout d'abord à Yves, Pef et Benoît avec qui le voyage de retour a été très agréable.
Mais surtout, à toute la fine équipe du salon pour tout, l'organisation, la gentilesse et tout ce qui fait qu'on bloque encore nos week-end à travers la France pour aller rencontrer les lecteurs. Avec de si belles personnes, le livres sont entre de bonnes mains…
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Fête de la Bd à Perpignan 2013. L'enfant cachée étant dans la sélection, c'est à ce titre que j'ai été invité par Belya Dogan, la responsable du projet et des rencontres, par ailleurs éditrice aux éditions Philya. On a eu droit à une petite exposition d' originaux des auteurs présents dans les locaux de l'ancienne usine JOB, celle qui faisait du papier à cigarette. Le mercredi, Il y avait longtemps que je n'avais pas eu peur en avion mais le vent à plus de 100 kms heure, sur un (relatif) petit appareil où l'on sent le moindre mouvement et tous les bruits, c'était assez flippant à l'atterrissage à Toulouse. Comme j'avais un peu de temps à tuer, le temps de ma correspondance pour mon train vers Narbonne, j'en ai profiter pour aller faire un petit tour à la librairie à côté de la place du capitole. Jeudi et vendredi donc, le rythme a été assez soutenu. Atelier avec Roger Widenlocher pour écrire un petit scénario, puis avec Joël Cimarron pour un petit atelier de mise en couleurs. Parfois, ça reste pro mais finalement assez froid. Là, je dois dire qu'entre les animateurs, Belya, Roger et Joël, c'était vraiment heureux comme rencontres. Retour très agréable, très au dessus des nuages. Sinon, même pour un breton, côté climat, je ne sais quoi dire à propos de Perpignan. Une chose est sûre, il pleut. Tout le temps. Beaucoup. Côté réception, l'hôtel était nickel, les cantines tip top avec une mention spéciale pour le restau brésilien Barraco do dende. Le Rivesaltes attendra son heure mais les Rousquilles, ben, il n'y en a plus. Depuis l'été 2012, la galerie Daniel Maghen accueillent une bonne partie de mes originaux de l'Enfant cachée et de l'île aux trente cercueils. Du 06 au 30 octobre, une exposition virtuelle est présentée sur le site de la galerie, avec une vingtaine de planche de l'enfant cachée ainsi que quelques autres de l'île aux trente cercueils. 47 quai des Grands Augustins, à paris V. Du mardi au samedi (10h30/19h00). 01 42 84 37 39 ou [email protected]. C'est officiel, je suis invité cette année à Fougères, les 18/19/20/21 novembre au salon du livre jeunesse. C'est le genre de nouvelle qui me procure pas mal de plaisir parce, Fougères, c'est le salon où, en 1986 (oui, pas de faute de frappe) j'ai participé à mon premier concours de bande dessinée avec deux pages au lavis (pages que je n'ai jamais revues depuis mais où, si je me rappelle bien, il y avait une histoire d'un homme qui sortait de prison et était rejeté, quasiment plus "emprisonné" à l'extérieur que durant sa captivité) pour lesquelles j'avais eu le premier prix ex-œquo. Du coup, pour le petit livret du salon, j'ai envoyé de moi une photo en toute simplicité, détendu, très naturel, c'est tout moi ça : ) Un petite escapade de deux jours, dans le Nord, dans la ville où l'on trouve un salon de coiffure Rimbaud, de la terrine Rimbaud, des chaussettes Rimbaud et puis, aussi, une belle et flambant neuve médiathèque Voyelles… Me voilà donc à Charleville Mézières… Bon, je me moque, avec toutes ces allusions à la poésie, surtout quand on sait à quel point Le jeune Arthur avait pris la ville et ses bourgeois en grippe. Après tout, faire du paté et des muletas sur son dos, ça doit être une manière de lui rendre la monnaie de sa pièce, au petit Rimbaud, à moins que ce ne soit simplement une pathétique récupération mercantile. Ceci dit, inutile de dire ma fierté, avec l'exposition et les rencontres, à inaugurer la vie de cette belle médiathèque. Baptisée et sous l'égide de Rimbaud, c'est quelque chose qui me touche pas mal. Quasiment en ré-retraite à Erquy, Joël Legars nous invite pour une exposition collective, à la Galerie d'Art Municipale d'Erquy où on donc été accrochés des originaux de Joël Legars, François Ravard, Yannick Thomé, Nicoby, Marc Lizano et Philippe Gillot. Les cadres ont été décrochés, et l'expo s'est donc visiblement bien passée, tout ça grace à Joël qui s'est demené comme un beau diable. La preuve en images… |
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