Nicolas de Stæl

Très clairement, si j'avais eu à choisir la voie de la peinture, je me serais tourné vers celle de Nicolas de Stæl. 
Pas toute sa peinture, ayant peu de goût pour ses dernières productions, ses jus étalés ou pour celles, antérieures parcellées de petites taches superposées de matières.
En revanche, je suis très très sensible à ses paysages qui flirtent avec l'abstraction (qu'elle soit lyrique ou pas). Cela allie pas mal ce que j'aime en peinture, une matière présente sur la toile et une gamme de couleurs sobre et ajustée.
Je serai assez tenté, un jour, de faire un livre, pas vraiment une biographie, mais une lecture parallèle de sa vie. Il y aurait de belles pages à faire sur Saint-Pétersbourg, son enfance à Bruxelles, ses voyages, sa vie à Paris, son château à Ménerbes, dans le Lubéron, son suicide, enfin, à Antibes. Et cette trajectoire toujours tendue par l'obsession de la peinture. 
Il y aurait à faire, oui. 

---